La genèse d’emomouv est liée à la rencontre de 2 cygnes lors d’une méditation sur un ciel limpide, quand dans un choc visuel, l’envol, le déploiement serein de ce duo s’est étiré dans le ciel. Une évidence pour désigner « la danse » qui se joue entre le thérapeute et la personne du client-patient. Dans l’accompagnement thérapeutique, nous créons l’alliance ensemble, en duo. Quand la personne est prête, elle se détache de son thérapeute, dessine son chemin, avec ce qu’elle est devenue. Créer de la nouveauté par son mouvement. C’est le cygne qui se détache du « m » du logo.

Qu’est-ce que la Pleine conscience ?

C’est une capacité naturelle de l’être humain à se relier à son corps, sa profondeur, sa vraie nature. Nous partons du corps, des sensations, de l’ici et maintenant pour commencer le voyage.

Comment se passe une journée de pleine conscience ?

Il y a un accueil le matin, des pratiques de yoga, de méditation, un déjeuner en silence et des propositions d’expériences pour s’entraîner à percevoir le monde avec d’autres lunettes, à sentir le corps avec d’autres yeux, à vivre l’instant présent en étant pleinement présent à soi-même, aux autres, à l’environnement. Dans la journée de Pleine Conscience, nous revenons au silence, à l’écoute de soi, à l’expérience de l’intériorisation profonde. Cela permet d’installer sa pratique de la Pleine Conscience, avec un suivi régulier, un entraînement en groupe.

Comment se passe l’accompagnement Pause Emo, de groupe MBSR ?

Dans le Programme MBSR de réduction du stress par la pleine conscience, en 8 semaines, à chaque séance, un thème est proposé en fil conducteur à celui de la semaine précedente. Le thème de chaque séance est exploré dans les exercices de communication consciente, le dialogue en groupe. Je relie à une expérience vécue d’un mouvement de yoga, de marche, de méditation, ou d’un jeu de rôle en groupe, les ressentis et l’écoute. Cela dans le but de faire prendre conscience aux participants de ce qui a émergé, dans son expérience. Repérer le pilotage automatique et découvrir comment je réponds en conscience plutôt qu’en réaction.

Ces différentes expériences questionnent nos habitudes de perception. Qu’est-ce qui change dans ma perception ? dans mon corps ? Comment être plus à l’aise ? Qu’est-ce qui se passe dans l’expérience ? Est-ce que je suis en pilotage automatique réagissant aux stresseurs ?

Je reviens au jour où j’ai observé l’envol du couple de cygnes dans ce ciel limpide. J’avais pris le temps de m’allonger chaque jour dans la nature. Mon rituel de méditation yeux ouverts, observant le ciel au-dessus de moi. Une seule fois, j’ai senti l’intensité du temps suspendre son envol dans ce déploiement d’ailes des 2 cygnes. Les vibrations du son de leurs ailes résonnaient sur la toile du silence. Une joie immense m’a submergé et en même temps un grand calme, une sérénité. J’étais si concentrée qu’aucune pensée n’affleurait mon esprit. Tout était d’une évidente clarté. Ma perception avait changé.

Depuis 20 ans j’accompagne des personnes en séances de yoga individuelles, en groupe, en voyage, en résidentiel et en cabinet de sophrologie. Quelques temps après cette expérience, j’ai décidé d’orienter mon accompagnement thérapeutique sur les processus corporels, en les reliant à la parole. « Dis-moi seulement une parole et je serai guéri… » J’en avais les prémisses avec la sophrologie qui effleure le dialogue, les mots par petites touches. Quand cette parole est vécue dans le corps, il y a une vraie transformation, un mieux être, une guérison. « Le corps ne ment pas. » Je crois à l’équilibre du corps et de l’esprit, aux processus corporels pour les expérimenter dans mon parcours de formation en Gestalt, à la relation qui se tisse entre le thérapeute et la personne du/de la client(e).

La transformation est un processus qui s’étire dans le temps comme le déploiement des ailes du cygne dans ce ciel. Pour certain(e)s il faut plusieurs années, pour d’autres c’est plus rapide. L’essentiel est de prendre soin de soi. On ne change pas un mode relationnel, de contact établit depuis plusieurs décennies en un claquement de doigts.

L’engagement est essentiel. Devenir un bon enseingant de yoga ou un thérapeute incarné nécessite des années d’obervation de soi, des autres, de travail et de supervision thérapeutique. Pour être une personne pleinement consciente et incarnée, au service de la relation d’aide. Etre là où tu m’attends.

La pleine conscience, c’est avant tout s’accepter tel que je suis avec ma force et ma vulnérabilité. Entrer en amitié avec soi-même, sans se rejeter.